Le 31 août, la base aérienne de Creil ferme ses portes. Entraînant le départ de 500 militaires et leurs familles. Tout n'est pas perdu. La base de défense accueillera toujours 2 000 personnes des armées et civils, travaillant pour plusieurs organismes, dont la prestigieuse Direction du renseignement militaire (DRM). Mais le départ de la BA 110 (pour Evreux et Orléans) libère plus de 400 hectares. Lancé en 2014, le contrat de redynamisation du site vient d'accoucher d'une étude de 80 pages signée du cabinet Ernst and Young. Les élus de l'agglomération creilloise voulaient savoir si une éventuelle reconversion de la piste dans l'aviation commerciale, d'affaires ou de fret, était envisageable. L'étude semble écarter l'idée d'une reconversion de la BA 110 en "annexe" de Roissy. Mais le parc naturel régional est sur la défensive.