Un gaz de synthèse "révolutionnaire" testé dans le réseau de 3 000 logements
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Energie
Date de parution
07/10/22
Commentaire
C'est à Sempigny que la société de distribution de gaz GRDF a procédé à un test qu'elle n'avait jamais tenté en France : injecter dans le réseau desservant 3 000 logements de la ville de Noyon et de plusieurs villages, un e-méthane dont la vente n'est pas encore autorisée dans l'Hexagone. Après 3 jours d'injection, en juillet dernier, de 60 m2 de cette manne de synthèse produite à partir du fumier des 550 bovins de l'élevage d'Olivier et Anne-Laure Thomas, puis finalisée à l'aide d'un procédé chimique par électrolyse, la campagne d'analyse de la qualité a été très rassurante, selon GRDF. L'entreprise voit là un produit (mis en oeuvre par la start-up lilloise Energo) "à déployer massivement", et appelle le gouvernement à autoriser son utilisation. Avec ce e-méthane, la quantité de gaz injecté peut être augmentée de 50, 60 ou 70 %.