Les plates-formes collaboratives sur Internet génèrent un volume d’affaires de plus de 7 milliards d’euros par an en France, avec plus de 200 000 contributeurs réguliers. Avec ces plates-formes à la frontière entre salariat et non-salariat, des questions se posent sur les réglementations applicables en termes de conditions de travail ou de protection sociale. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de publier un rapport sur le sujet, dans lequel elle propose de «créer un statut ultrasimplifié du microentrepreneur collaboratif». Les auteurs recommandent de conserver des contraintes réglementaires et sociales moins lourdes que celles pesant sur les professionnels indépendants.