Depuis une dizaine d'années, de nombreux vestiges du passé industriel saint-quentinois ont disparu du paysage. Cette tendance à la démolition ou à la réhabilitation des friches s'est récemment accélérée, même si quelques unes résistent. L'exemple le plus marquant se trouve dans le quartier de Rémicourt. La friche Sidoux n'en finit plus de se dégrader. Ce fleuron de l'industrie textile a fermé ses portes en 1990 et est aujourd'hui une verrue qui tombe en lambeaux. Les différents investisseurs intéressés pour réhabiliter ce site ont tous fait demi-tour à cause de la complexité d'une éventuelle reprise (classement aux Monuments historiques). Quant à la friche Vélifil, dans la rue de Guise, elle est toujours en l'état malgré la volonté de la mairie de réhabiliter ce site emblématique du faubourg d'Isle.